E.P.U. 95 Montmorency
Formation Mdicale Continue du Val d'Oise
ASSOCIATION
AMICALE DÕENSEIGNEMENT POST UNIVERSITAIRE DE LA REGION DE MONTMORENCY
CÕest une entit nosologique polyalgies mme cause de douleur a la diffrence d une douleur qui diffuse
CÕest une entit dont les critres de classification sont dfinis. Ce sont des douleurs qui gnent lÕactivit professionnelle
4 Bien avant 1900, la fibrosite selon GOWERS
4 Ë partir de 1981, cÕest la fibromyalgie selon YUNUS
4 Entre temps la polyenths(i)opathie selon NIEPEL, SITAJ, SPID de MF KAHN en 1986
Les faits rapports sous la dnomination de FM sont dÕune grande prvalence dans tous les pays o ils ont t recherchs. On a avanc les taux de 2% de la population adulte amricaine et de 1,3 % en Europe.
La grande prdominance fminine (plus de 80% des cas) fait que la prvalence chez la femme est nettement plus importante.
Des taux moins ou plus levs ont t signals, fonctions des pays, des critres et des mthodes de recueil.
Fonde sur lÕapplication stricte des critres de classification, une enqute canadienne value la prvalence 1,1 %. DÕautres travaux donnent des prvalences plus leves, jusquÕ 12 %en Espagne, mais avec des mthodes moins rigoureuses pouvant aller jusquÕau recueil par tlphone des dclarations des sujets.
Il faut y penser car le diagnostique est
souvent fait avec retard souvent plusieurs annes
La symptomatologie, assez univoque, est faite dÕune association, en proportions variables de douleur, principalement musculaire et toujours tendue et diffuse, de fatigue chronique, prdominant le matin et de troubles du sommeil.
Elle peut dbuter au cou et aux paules, pour sÕtendre ensuite au reste du corps, notamment, au dos, au thorax, aux bras et aux jambes. Elle est permanente, mais aggrave par les efforts, le froid, lÕhumidit, les motions et le manque de sommeil ; elle sÕaccompagne de raideur matinale, voire dÕune impression de gonflement des zones douloureuses et de paresthsies des extrmits en lÕabsence de tout signe objectif dÕatteinte articulaire ou neurologique
Elle est signale par plus de neuf patients sur dix, prdominant le matin, peu sensible au repos et en apparence inexplique.
Ils sont galement quasi constants : dans plus de 90 % des cas, le sommeil est peru comme lger et non rparateur, quelle que soit sa dure.
Il faut y penser en cas de difficult se lever le matin avec des raideurs matinales. De plus, la dure du sommeil nÕest pas significative car ce trouble du sommeil est diffrent de celui rencontre dans les pathologies rhumatismales.
Ë cette triade fondamentale peuvent sÕajouter une colopathie fonctionnelle, une cphale type de migraine ou de cphale de tension, des douleurs pelviennes, des cystalgies urine claire, une dystonie temporomandibulaire, une dysautonomie avec hypotension orthostatique, anxit, dpression, et troubles cognitifs.
On dcrit plusieurs formes de dbut :
4 Les formes pseudo-rhumatisme inflammatoire
4 Les formes pseudo polymyositique
4 Les formes neurovasculaires (paresthsies,engourdissement, sensations de froid, faux livdo)
Il faut se mfier de mconnatre les formes dbutantes se traduisant par des lombalgies, des syndromes myo-fasciauxÉ.
On ne parle plus de pathologie secondaire a une maladie antrieure mais elle peut tre associe a une maladie prexistante
Il faut y penser lorsquÕune algie rachidienne atteint deux ples cervicalgie et lombalgie
Il faut reformuler la douleur car il nÕy a pas de concordance entre les signes objectifs et lÕintensit de la douleur la biologie nÕest pas concordante
Le diagnostique est difficile car ce nÕest pas une entit mdicale prcise mais un trouble somatoforme.
En contraste avec cette riche symptomatologie fonctionnelle, lÕexamen physique ne montre quÕune anomalie : la douleur provoque par la pression modre de certaines zones corporelles, principalement celles qui sont proches de la colonne vertbrale et de la racine des membres.
Aucune anomalie biologique, sauf concidence, nÕest constate.
Cette maladie sans lsion anatomique, sans
signe biologique caractristique, sans explication physiopathologique avre,
rduite des signes fonctionnels dont aucun, hormis la douleur diffuse, ne
peut tre considr comme constant et donc exigible, ne pouvait avoir que des
limites incertaines et faire lÕobjet de diagnostics plus ou moins restrictifs
suivant.
Critres de classification de la fibromyalgie de lÕAmerican College of Rheumatology (Sensibilit : 88,4 %, spcificit : 81,1 %).
Elle est dfinie comme une douleur prsente du ct gauche du corps, du ct droit du corps, au-dessus de la ceinture et au-dessous de la ceinture, avec, en outre, des douleurs squelettiques axiales (rachis cervical, ou partie antrieure du thorax, ou rachis dorsal, ou rachis lombaire) ; dans cette dfinition, la lombalgie reprsente le segment infrieur, une douleur de lÕpaule et de la fesse correspond une douleur dÕun ct du corps.
Occipital : lÕinsertion des muscles sous-occipitaux (D et G)
Cervical bas : la partie antrieure des espaces intertransversaires (D et G)
Trapzien : la partie moyenne du bord suprieur du muscle (D et G)
Sus-pineux : lÕinsertion au-dessus de lÕpine de lÕomoplate, prs du bord interne (D et G)
2me cte : juste ct de la jonction chondrocostale, la surface suprieure (D et G)
picondylien : 2 cm au-dessous des condyles (D et G)
Fessier : au quadrant supro-externe de la fesse (D et G)
Trochantrien : en arrire de la saillie du grand trochanter (D et G)
Genou : en regard du coussinet graisseux interne, prs de lÕinterligne (D et G)
Ces critres, qui reposent sur une dfinition de la douleur diffuse et lÕnumration de 18 points douloureux la pression (dont il est prcis quÕelle doit exercer une force dÕenviron 4 kg – blanchiment de lÕongle), ont utilement servi au recrutement des patients pour les travaux relatifs la physiopathologie et au traitement ; mais ils ont aussi t abusivement utiliss comme critres de diagnostic, et ils peuvent, par lÕexcs dÕimportance accorde aux points douloureux, conduire exclure du syndrome des malades qui en sont probablement atteints et inclure lÕoppos des sujets qui nÕexpriment pas de plainte.
4 YUNUS 1986: 2 obligatoires +1 majeur+3mineurs
4 KAHN 1987: 4 critres majeurs ou 3 majeurs+ 3mineurs
4 WOLFE 1990: critres ACR 1990
4 SMYTHE: 14 sites (au moins 12)
4 YUNUS: 40 sites (au moins 5)
4 KAHN, WOLFE: 18 sites
4 CAMPBELL: 25 sites (au moins 10)
Ces critres font donc prsent lÕobjet de critiques et des recherches sont en cours pour tenter de les remplacer par un questionnaire autoadministr (regional pain scale) qui demande encore tre valu dans diffrentes situations cliniques.
Il est indispensable et peut comprendre les dosages suivants
4 Numration-formule-sanguine avec plaquettes
4 Vitesse de sdimentation
4 Ionogramme sanguin, cratinine, glycmie, transaminases
4 Calcmie, phosphormie, uricmie, fer srique
4 Enzymes musculaires
4 TSH
4 Facteur rhumatode, anticorps antinuclaires.
On peut considrer quÕil s agit dÕune neuropathie centrale en fait un drglement du stimulus nerveux que lÕon pourrait identifier avec la lombalgie chronique.
Parmi les nombreuses hypothses voques, cÕest la piste dÕune anomalie du contrle central de la douleur qui est la plus souvent cite.
La diminution du seuil de perception de la douleur est un phnomne gnralis dans la FM, nÕaffectant pas seulement les zones douloureuses la pression. LÕexploration par dolorimtrie a montr des anomalies quantitatives et aussi qualitatives de la rponse aux stimuli douloureux. LÕaffection peut tre dfinie comme un tat dÕallodynie gnralise, cÕest--dire quÕun stimulus mcanique, thermique ou lectrique est ressenti de faon anormalement douloureuse par les patients, suggrant une altration des mcanismes centraux de contrle de la douleur. Ces anomalies peuvent tre lies, au moins en partie, une altration des mcanismes centraux dÕintgration des stimuli nociceptifs. Il a t montr que des stimulations nociceptives prolonges ou des lsions du systme nerveux central peuvent entraner un tat dÕhyperexcitabilit neuronale dans la moelle ou lÕencphale, crant un tat de sensibilisation qui joue un rle important dans le maintien de la douleur chronique.
Il est fonction de lÕge de dbut prcoce et la rapidit de la prise en charge. On retrouve plus frquemment des abus sexuels.
Plus le niveau intellectuel est lve plus la gurison peut tre rapide. Il faut souligner que la prise dÕantidpresseurs antrieurement obre le pronostic.
La prsentation clinique et la capacit fonctionnelle sont variables dÕun malade lÕautre et dÕun jour lÕautre chez le mme patient. LÕvolution long terme ne montre pas dÕaggravation, souvent lÕtat nÕest gure modifi aprs plusieurs annes, parfois il y a une lgre amlioration.
La douleur et la fatigue limitent les capacits fonctionnelles et peuvent, dans les cas svres, retentir sur lÕactivit professionnelle. Le maintien au travail est cependant souhaitable.
Dans 80 % des cas les malades voient 4 mdecins avant que le diagnostic soit pos.
LÕvaluation de lÕefficacit des traitements fait appel plusieurs instruments, comme :
4 Douleur : EVA, points douloureux, scoreÉ
4 Fatigue, sommeil : EVA
4 Fonction : HAQ, AIMS, SIQ
4 Questionnaires de qualit de vie
4 Efficacit du traitement: patient vs mdecin
4 Echelles psychomtriques : CES-D, SCL90-R, HAD
4 Questionnaires spcifiques : QIF
4 COPING il reprend les items du catastrophisme pour positiver la situation
4 Par hypnose, on peut apporter une vision positive.
CÕest la premire tape du traitement et elle a un rle thrapeutique. Il sÕagit souvent de sujets anxieux, ayant dj consult un grand nombre de mdecins, sans avoir reu dÕexplication claire leurs symptmes. Il faut expliquer la pathologie, prciser la nature bnigne mais chronique de lÕvolution, les possibilits thrapeutiques et leurs limites, insister sur lÕinutilit des explorations complmentaires.
Il repose sur le trpied, mdecin :: kin :: et psychiatre
4 Annoncer le diagnostic et savoir sÕen servir
4 Pas de technique ou de traitement miracle
4 Pas de rsultat rapide ou dfinitif
4 Pas de moyen unique
Les antidpresseurs sont les mdicaments qui ont donn le moins de dception dans le traitement de la FM et restent actuellement les plus utiliss. Ils ont fait lÕobjet dÕtudes contrles et 24 sur 35 sont positives.
Par exemple, lÕamitriptyline, antidpresseur tricyclique, est employe depuis le dbut des annes 80, non pour sa proprit dÕantidpresseur, mais en raison de son effet possible sur les troubles du sommeil, la fatigue, les troubles de lÕhumeur que manifestent souvent les fibromyalgiques.
Un effet antalgique plus sensible pourrait tre obtenu par les inhibiteurs de la recapture de la srotonine et de la norpinphrine (IRSNA), tels que la duloxtine, la venlafaxine et le milnacipran.
Elles sont variables ; leur utilisation est Ç hors AMM È
4 Les agonistes GH-RH (Bennett 1998)
4 Agonistes 5HT3 : tropistron (Navobanª) (Farber 2000), ondanstron (Zophrenª)
4 Anticonvulsivants: prgabaline (Lyricaª)(ACR 2002, 2005), gabapentine (Neurontinª)(2004)
4 Agonistes D3 : Pramipexole (Sifrolª), ropirinole (Adartelª) (ACR 2002),
4 Antagonistes NMDA : ktamine
Plus de 30 tudes dÕintervention thrapeutique par lÕexercice physique ont t publies. Les rsultats suivants ont t obtenus :
4 La supriorit des exercices arobics/ stretching et relaxation,
4 Dcevant si application dÕexercices pour sujets en bonne sant (jusquÕ Õ 61% dÕarrt)
4 Meilleure compliance et amlioration des symptmes si exercices moins intenses
4 Intrt dÕune prise en charge ambulatoire
Pas trop tt, valuation FM et aborder vision globale, stabiliser en traitant humeur et sommeil
Il a pour objectif le maintien de lÕactivit quotidienne. En pratique il faut crire la prescription++
4 De choisir une activit quÕelle(il) peut aimer(marche, vlo)
4 Des exercices arobics de tonification musculaire
4 Des poids trs lgers (botes de soupe) sries de 3 5 minutes et pauses au moins quivalentes + augmentation progressive š 30 minutes tous les jours (minutes pas forcment conscutives)
Les grands messagesÉ
4 Espoir, pousses, pas de handicap final
4 Recherche de compensations ?
4 Evaluation des problmatiques personnelles
4 Education des patients: le COPING
La comprhension complte de la fibromyalgie ncessite une valuation approfondie de la douleur, de la fonction et du contexte psychosocial.
La fibromyalgie doit tre considre comme un tat complexe et htrogne o un processus douloureux anormal sÕassocie dÕautres atteintes cliniques.
Le traitement optimal ncessite une approche multidisciplinaire associant des traitements mdicamenteux et non mdicamenteux adapts lÕintensit de la douleur, la fonction et dÕautres atteintes telles la dpression, la fatigue et les troubles du sommeil en collaboration avec le patient.
Niveau de preuve-IV - Force-D
Recommandations pour les approches non pharmacologiques
Le traitement en milieu aquatique chauff avec ou sans exercices est efficace dans la fibromyalgie.
Niveau de preuve-IV - Force-D
Des programmes dÕexercices individualiss incluant des exercices arobies et de renforcement peuvent tre bnfiques pour certains patients souffrant de fibromyalgie.
Niveau de preuve-II a Force-B
Les thrapies cognitives et comportementales (TCC) peuvent tre bnfiques pour certains patients souffrant de fibromyalgie.
Niveau de preuve-II b Force-C
DÕautres thrapies telles la relaxation, la rducation, la physiothrapie et le soutien psychologique peuvent tre proposes, adaptes aux besoins individuels des patients .
Niveau de preuve-II b - Force-C
Le tramadol est recommand dans la prise en charge de la douleur de la fibromyalgie.
Les antalgiques tels le paractamol et les opiodes faibles peuvent aussi tre utiliss dans le traitement de la fibromyalgie.
Les corticostrodes et les opiodes forts ne sont pas recommands
Niveau de preuve-I b Force-A
Les antidpresseurs : amitriptyline(T3C), fluoxtine, duloxtine, milnacipran (IRS, IRSNA), moclobmide(IMAO), pirlindole (T4C) diminuent la douleur et amliorent souvent la fonction. Ils sont donc recommands dans le traitement de la fibromyalgie.
Niveau de preuve-Ib Force-A
Le tropistron, le pramipexole et la prgabaline rduisent la douleur et sont recommands pour le traitement de la fibromyalgie.
Niveau de preuve-Ib - Force-A
Le syndrome de fatigue chronique a t rapport dans de nombreux pays, sur tous les continents.
Comme la dfinition du syndrome ne fait pas l'unanimit et que les tudes sont rares, il est difficile d'valuer la proportion des personnes atteintes.
Le CDC estime qu'aux Etats-Unis, la prvalence serait estime 200 pour 100 000, certaines tudes arrivant des taux beaucoup plus levs (de 0,3% 1%).
Le SFC survient gnralement entre 20 et 50 ans avec un pic de frquence vers 35 ans bien quÕil existe des cas dcrits chez lÕadolescent et lÕenfant.
La grande majorit des malades, environ 80%, sont des femmes
La maladie dbute subitement le plus souvent par une infection virale ordinaire : une grippe qui perdure, une mononuclose infectieuse ou tout simplement un rhume. (Autres dclencheurs connus : vaccination, opration, accident, exposition des produits chimiques)
Le syndrome de fatigue chronique (SFC) est dcrit comme un tat dÕasthnie datant dÕau moins six mois, sans cause, non attnu par le repos et entranant une baisse de plus de 50 % de lÕactivit quotidienne.
Symptme dominant, la fatigue sÕaccompagne de douleurs articulaires et musculaires, de troubles du sommeil, de cphale, de troubles cognitifs, de fbricule, de douleur pharynge et dÕadnopathies cervicales.
Il repose sur:
Asthnie svre voluant depuis plus de 6 mois. L'puisement est permanent et perturbe toutes les activits (loisirs, professionnelles, sociales) . LÕeffet du repos est incomplet et il y a une rduction dÕenviron 50 % des activits habituelles
Aucune tiologie dtermine (physique et/ou psychiatrique)
Et au moins 4 des symptmes suivants doivent tre associs :
4 Trouble de la mmorisation court terme et/ou de la concentration.
4 Douleur de gorge (pseudo pharyngite).
4 Myalgies.
4 Poly arthralgies sans Ïdme ni rougeur.
4 Adnopathies non indures cervicales ou axillaires.
4 Cphales inhabituelles (type et/ou intensit).
4 Pas de rcupration nocturne.
4 Malaises durant plus de 24 heures aprs un effort physique mme modr.
Ces symptmes doivent persister ou rcidiver pendant plus de 6 mois et ne doivent pas avoir prcd le symptme dominant de fatigue.
D'autres symptmes sont assez couramment rencontrs (20 50%) :
4 Douleurs abdominales, nauses..
4 Intolrance l'alcool
4 Sueurs nocturnes
4 Sensation de gonflement, ballonnement
4 Scheresse des yeux et/ou de la bouche
4 Palpitations
4 Douleur des oreilles, des mchoires (ATM)
4 Toux chronique
4 Prcordialgies.
4 Diarrhes
4 Irritabilit, anxit, attaques de panique, dpression
4 Dysesthsies cutanes.
4 Amaigrissement.
LÕvolution est variable et se prolonge souvent entre 2 et 6 ans avec des extrmes allant de 7 mois 25 ans.
LÕamlioration spontane est possible, mais dans la majorit des cas lÕamlioration nÕest que partielle, 10 % seulement des sujets retrouveront leur tat antrieur.
Il semble que le pronostic est meilleur chez les enfants et les adolescents.
Un grand nombre de SFC vont par ailleurs voluer vers une fibromyalgie qui prsente de nombreuses similitudes avec ce syndrome
Surveillance rgulire pour ne pas laisser voluer une pathologie organique ou psychotique sous jacente.
Prise en charge du syndrome Fibromyalgique - Recommandations EULAR 2006 (Amsterdam Juin 2006
Congrs SFR dcembre 2006)
Fdration nationale des associations de fibromyalgiques (FNAF), 28, Grande-Rue-Saint-Nicolas, 31300 Toulouse.