Prise en charge de lÕinsuffisance rŽnale chronique

Docteur Jean-Jacques MONTSENY

Service de NŽphrologie-Dialyse Centre Hospitalier RenŽ Dubos - Pontoise

 

1.   DŽfinition et mesure

1.1.     DŽfinition et pathogŽnie

LÕinsuffisance rŽnale chronique (IRC) est une maladie rŽnale chronique qui est irrŽversible.

Elle affecte toutes les fonctions du rein.

Elle est lÕaboutissement de lŽsions de fibrose secondaires ˆ de multiples affections pouvant avoir rŽgressŽ. Elle a une tendance spontanŽe ˆ sÕautoaggraver avec le temps, en raison dÕun cercle vicieux auto-entretenu :

 

 

Hyperfiltration des nŽphrons indemnes Hyperplasie puis fibrose des glomŽrules Fibrose interstitielle rŽnale

 

 

Elle est accompagnŽe dÕune suractivation locale du systme rŽnine-angiotensine (SRA).

Elle est dŽfinie par une diminution du dŽbit de filtration glomŽrulaire (DFG) ou clairance de la crŽatinine. Le seuil admis est< 60 ml/minute

1.2.     Mesure

1.2.1. Cockroft et Gault

Le dosage de la crŽatinine plasmatique apprŽcie mal son importance (‰ge, masse musculaire rŽduiteÉ). Elle mieux apprŽciŽ par la formule de Cockroft et Gault qui sÕest imposŽe :

 

 

Clairance de la crŽatinine = (140 – ‰ge) x poids x K / CrŽatinine en µmol/l

 

 

La valeur de K est de 1,03 pour les femmes et de 1,23 pour les hommes. Il faut savoir que cette formule ˆ ses limites, comme, par exemple, une femme de 70 ans, pesant 50 Kg avec une crŽatinine ˆ 70µmol/l, cela donne mathŽmatiquement une clairance de 52 ml/mn !


Les calculs permettent de dŽfinir des seuils dÕIRC :

 

 

IRC modŽrŽe <60 ml/mn

IRC sŽvre <30 ml/mn

IRC prŽterminale <15 ml/mn

 

1.2.2. MRD

Pour ces raisons, lՎquation MDRD (Modification of the Diet in Renal Disease), proposŽe par Levvey en 2000, est prŽfŽrŽe de nos jours. Elle est plus rŽcente (2003) et a ŽtŽ validŽe ˆ partir de 1500 observations cliniques. Elle possde une meilleure fiabilitŽ pour les faibles poids et les patients ‰gŽs. Elle permet en outre une adaptation en fonction du sexe et de lÕorigine ethnique (x 1,21 pour les patients Africains/Antillais/Afro-amŽricains).

Elle est disponible sous forme de tableau, de calculateurs et est tŽlŽchargeable sur Internet (http://www.paris-nord-sftg.com/outils.cockroft.0212.php3).

2.   Histoire naturelle des maladies rŽnales chroniques

2.1.     Les Žtiologies

ƒtiologie

FrŽquence (%)

NŽphropathies vasculaires

(HTA, athŽrome ± distal)

24

NŽphropathie diabŽtique

18

Maladies glomŽrulaires

(Maladie de Berger, HSF, connectivites et vascularites, GEM, amyloseÉ)

25

NŽphrites interstitielles        11%

(uropathies, sŽquelles infectieuses, toxicitŽ chronique)

11

Polykystose rŽnale

9

Autres /mal identifiŽes

23

 

2.2.     LՎvolutivitŽ

Le dŽlai entre lÕapparition de lÕIRC et le stade terminal nŽcessitant la dialyse est variable en fonction de lՎtiologie :

3.   Le r™le du gŽnŽraliste

3.1.     Cibler les patients ˆ risque dÕIRC

Les populations cibles pour un dŽpistage prŽcoce sont :

Le marqueur le plus prŽcoce mais inconstant est lÕalbuminurie. Elle peut apparaitre plusieurs mois et annŽes avant lÕapparition de marqueur de dŽg‰ts constituŽs plus ou moins irrŽversibles comme lՎlŽvation de la crŽatinine plasmatique.

3.2.     Identifier les Facteurs dÕagression chronique

3.2.1. Le cadre gŽnŽral

LՎvolution naturelle de la fibrose rŽnale et du vieillissement rŽnal est liŽe ˆ des facteurs de susceptibilitŽ gŽnŽtique et ethnique.

La rŽduction nŽphronique peut tre la consŽquence dÕune nŽphrectomie, de cicatrices dÕuropathie, dÕinfections, de thrombose, de calcul ou de traumatisme.

Par ailleurs, il peut sÕagir de prendre en considŽration

Seule la prise en charge globale de tous ces facteurs permet parfois de stopper mais souvent de limiter la progression de lÕIRC, cÕest la nŽphroprotectionÉ.

3.2.2. HTA & nŽphroprotection

Le cadre gŽnŽral

LÕHTA affecte plus de 75 % des insuffisants rŽnaux chroniques mais moins de 25 % des patients sont normalisŽs.

Il faut savoir que le traitement de lÕHTA est toujours efficace en nŽphroprotection et ceci quelque soit la nŽphropathie causale. LÕeffet initial des mŽdicaments passe par une baisse de la pression intraglomŽrulaire. Cependant, des adaptations de doses sont indispensables pour les bŽtabloquants et les inhibiteurs calciques bradycardisants (vŽrapamil et diltiazem). Enfin, ces HTA sont dŽpendantes du sodium ce qui explique lÕintŽrt des diurŽtiques de lÕanse seule classe utile en deˆ de 30 ml/mn.

Les valeurs optimales sont de 140/70 mmHg et plus stricte chez les diabŽtiques, 130/65 mmHg. Pour atteindre ce but, une plurithŽrapie est nŽcessaire le plus souvent.

NŽphroprotection, blocage du SRAA et ses limites

LÕobjectif du blocage du SAR est de lutter contre lÕhyperactivation chronique du systme rŽnine- angiotensine-aldostŽrone qui favorise lÕapparition et la progression de la fibrose rŽnale.

Le blocage du SRAA peut tre obtenu par plusieurs classes thŽrapeutiques : ARA II, IEC, inhibiteur de la rŽnine et par la spironolactone. Des adaptations de doses et des contraintes dÕutilisation du fait de lÕIRC sont frŽquentes.

LÕinhibition du SRAA est dÕautant plus efficace que la protŽinurie est ŽlevŽe >> 1 g/j (sauf diabte) et que la fonction rŽnale est peu altŽrŽe > 30 ml/mn, dÕo lÕintŽrt dÕune prescription prŽcoce dans lՎvolution de la maladieÉ

La NŽphroprotection sans la NŽphrotoxicitŽ ou le bon usage des IEC/ARAII chez lÕinsuffisant rŽnal chroniqueÉ

Pour cela, il faut dŽbuter le traitement chez un malade stable ˆ distance de toute modification de diurŽtiques. La dose initiale doit tre adaptŽe ˆ la clairance de la crŽatinine, < 60 ml/mn = demi dose, < 30 ml/mn = 1/4 dose.

Il implique un contr™le biologique (kaliŽmie et crŽatinine) dans le mois suivant toute modification et pas de co-prescription dÕAINS.

Le patient doit tre Ç ŽduquŽ È ˆ arrter le traitement en situation de dŽshydratation.

3.3.     identifier & traiter les facteurs dÕaggravation aigu‘

3.3.1. Les principales Žtiologies

Ce sont :

3.3.2. Le cas de la dŽshydratation

Il faut savoir repŽrer les situations ˆ risque :

 

Dans ce cas la conduite ˆ tenir est :

3.3.3. Recommandations pour les examens avec produit de contraste

Il faut peser les rapports bŽnŽfices /risques de lÕexamen radiologique (alternative ?). Dans tous les cas, cela implique :

Les IRM avec injections ne sont pas recommandŽes.


 

4.   Aspects psychologiques de lÕIRC

4.1.     Les difficultŽs pour le patient

4.1.1. ComprendreÉ

Il lui faut comprendre que lÕIRC, ne fait pas mal et ne donne aucun sympt™me pas mme dÕasthŽnie, quÕelle ne modifie pas la quantitŽ ni le rythme des mictions et quÕelle sÕaccompagne (gŽnŽralement) dÕune HTA quÕil faut absolument ma”triser mais qui elle aussi est silencieuse

Il lui faut assimiler que les examens morphologiques sont normaux et que pour amŽliorer des anomalies biologiques, avant quÕelles ne soient dangereuse, s il faut un rŽgime assidu et que seul un simple dosage sanguin en fait le diagnostic et la gravitŽ : la crŽatinine plasmatique !

4.1.2. Faire le deuil anticipŽ de ses reins

Il est prŽfŽrable que plusieurs mois ou annŽes ˆ lÕavance, le malade doit :

4.1.3. ƒducation du patient insuffisant rŽnal chronique

Il comprend lÕapprentissage de la maladie, de ses risques Žvolutifs et de la gestion des situations ˆ risque dÕaggravation. Il doit devenir acteur de la nŽphroprotection !

La prŽparation psychologique et mŽdicale ˆ la dialyse (Žpargne veineuse) est aussi trs importante.

4.2.     Le nŽphrologue & lÕinsuffisant rŽnal

4.2.1. LÕimage et le vŽcu

CÕest lÕannonciateur de mauvaises nouvelles, dÕautant plus quÕelles ont un caractre inattendu (asymptomatique)É

Il est le dŽtenteur dÕun savoir mŽdical supŽrieur (expert).

De ce fait cÕest une autoritŽ qui peut rejeter (catŽgoriquement !É) ou augmenter considŽrablement certains traitements voire interdire certaines procŽdures (angiographies, chirurgieÉ)

Enfin cÕest le dŽtenteur dÕun pouvoir spŽcifique de contr™le de lÕinsuffisance rŽnale chronique donc de vie ou de mort sur les reinsÉ.

4.2.2. Le nŽphrologue est en faitÉ

CÕest un partenaire mŽdical de la prise en charge du patient mais qui garde sur lui une vision globale et se situe sur une perspective ˆ court/moyen/long terme. De ce fait, il est

5.   Complications et sympt™mes de LÕIRC < 30 ml/mn (1)

5.1.     LÕAnŽmie

Elle est la consŽquence dÕune part de la rŽduction de la durŽe de vie des hŽmaties et dÕautre part de la carence en EPO. Cette dernire est un diagnostic dՎlimination en dessous de 30 ml/mn car il nÕexiste pas de dosage plasmatique fiable de lÕEPO

La carence martiale est frŽquente et souvent sous estimŽe (ferritine >>50 ng/ml). Son traitement est rendu difficile par la mauvaise absorption et tolŽrance du fer par voie orale, dÕo le recours ˆ la voie IV.

5.2.     LÕHyperkaliŽmie

Elle a plusieurs causes

Alimentaire +++ et variable dÕun patient ˆ lÕautre

MŽdicamenteuse (mŽdicaments du SRA, bŽtabloquantsÉ)

Sa prise en charge comprend :

5.3.     Inflation hydrosodŽe

Elle est variable en fonction de la nŽphropathie et de lՎtat cardiaque.

Elle peut tre prŽcoce voire mme prŽcŽder lÕIRC en prŽsence dÕune protŽinurie et dÕun syndrome nŽphrotique, en particulier chez le diabŽtique.

Quelle quÕen soit le mŽcanisme, elle nŽcessite une restriction sodŽe ET hydrique. Dans ce cas, seuls les diurŽtiques de lÕanse sont efficaces ˆ doses croissantes (furosŽmide (Lasilixª) 40 ˆ 750 mg/j ou bumŽtamide (Burinexª) 1 ˆ 15 mg/j.

5.4.     Peau et HyperphosphorŽmie

La dermatose de lÕIRC se caractŽrise par une sŽcheresse cutanŽe aggravŽe par lՉge, lÕexistence dÕun prurit facile pouvant dŽboucher sur une eczŽmatisation. Elle est aggravŽe par lÕhyperphosphorŽmie au delˆ de 2 mmol/l

Son origine peut tre alimentaire.

Les chŽlateurs ˆ base de calcium (acŽtate et carbonate de calcium), ˆ base de mŽtal (carbonate de lanthane) et sans mŽtal ni calcium (chlorhydrate et carbonate de sevelamer) ont une efficacitŽ variable. Les sels dÕaluminium ont ŽtŽ ŽliminŽs de la prescription en raison dÕaccumulations tissulaires provoquant une encŽphalopathie potentiellement sŽvre

6.   La dialyse

6.1.     ConsŽquences physiologiques de lÕinsuffisance rŽnale terminale

Une anurie ou oligurie < 500 ml/j

LÕabsence dՎlimination du potassium et du phosphore

Une acidose chronique

Une hyperparathyro•die secondaire et ses consŽquences

Une augmentation du catabolisme (> anabolisme) responsable dÕune sarcopŽnie et dÕune perte de poids

Une anŽmie par carence en EPO et fer

Une HTA et ses consŽquences cardiovasculaires

LÕimpact sur les maladies associŽes (‰ge, diabte, athŽrome, cancerÉ)

6.2.     Quand ?

La discussion se fait au cas par cas en fonction de la biologie et des sympt™mes.

Plus rarement en prŽsence de sympt™mes tardifs dÕurŽmie terminale :

Ce passage nŽcessite une prŽparation plusieurs mois ˆ lÕavance 

6.3.     Les modalitŽs de dialyse

6.3.1. LÕHŽmodialyse

LÕenvironnement

Elle nŽcessite une voie dÕabord veineuse permanente (forts dŽbits > 300 ml/mn).

CÕest 3 sŽances de 4 heures par semaine (horaires et jours fixes) en centre ± gŽrŽ par le patient si autonome (autodialyse).

CÕest une anurie rapide qui implique un contr™le strict des boissons.

CÕest une tolŽrance variable des sŽances (hypotension) selon de la prise de poids entre deux et de lՎtat cardiovasculaire

CÕest une surveillance intŽgrŽe aux gŽnŽrateurs des constantes et de la volŽmie permettant des adaptations prŽventives

ExpŽrience limitŽe mais satisfaisante de la dialyse Ç quotidienne È (2 heures X 6/semaine)

Voie dÕabord veineuse

La fistule artŽrio-veineuse

CÕest le vŽritable Ç cordon ombilical vital È du patientÉ

Elle est rŽalisŽe sous AG et consiste en une anastomose directe veine-artre au niveau du bras non dominant (capital veineux prŽservŽ). Cela prend de 1 ˆ 3 mois pour que la fistule soit fonctionnelle.

Une double ponction est faite ˆ chaque dialyse.

Le risque infectieux reste limitŽ.

Elle est ˆ prŽserver, en Žvitant les ponctions rŽpŽtŽes au mme site, en surveillant lÕaspect (taille, duretŽ, inflammation) et le comportement (pression veineuse, saignement). La surveillance para clinique comporte un doppler voire une fistulographie ± dilatation si stŽnose.

CathŽter dÕhŽmodialyse simple

Il est posŽ en urgence pour moins dÕun mois, idŽalement en jugulaire interne (rŽanimation) ou fŽmoral transitoire.

TunnŽlisŽ double voie (Canaud)

Il est idŽal pour le long cours. Il est posŽ au bloc ou salle de KT.

Il existe un risque infectieux et de thrombose.

6.3.2. Dialyse pŽritonŽale

CÕest 10% des dialyses, en France mais beaucoup plus dans les pays anglo-saxons.

Elle est rŽalisŽe au domicile du patient formŽ ou avec des soins par des infirmires libŽrales formŽes.

Son principe est basŽ sur les Žchanges entre le rŽseau capillaire pŽritonŽal et un liquide renouvelŽ pŽriodiquement, au moyen dÕun cathŽter implantŽ et tunnelisŽ proche de lÕombilic.

CÕest une technique continue quotidienne adaptŽe au patient : 1,5 ˆ 2 litres de liquide ŽchangŽs 3 ˆ 4 fois par jour. Le liquide hypertonique est utilisŽ pour une soustraction volŽmique et Žviter la surcharge.

Le suivi mŽdical et infirmier est assurŽ par une Žquipe nŽphrologique spŽcialisŽe mŽdicale et soignante.

6.4.     La dialyse

6.4.1. Qui, quand, comment ?

CÕest une discussion au cas par cas dans les situations problŽmatiques, comme :

La dŽcision implique une comprŽhension, une adhŽsion et un accord du patient et/ou de son entourage.

Les contre-indications sont limitŽes

á     de la dialyse pŽritonŽale : surcharge hydrosodŽe majeure, abdomen polyopŽrŽ, Insuffisance respiratoire sŽvre, grande obŽsitŽ

á     De lÕhŽmodialyse : pas de voie dÕabord veineuse utilisable, troubles du comportement, hypotension artŽrielle/intolŽrance ˆ la dŽplŽtion hydrosodŽe rapide

Enfin, cÕest une prŽparation plusieurs mois ˆ lÕavance++++

6.4.2. Le quotidien du dialysŽ chronique : une vie de contraintes

Les contraintes alimentaires sont :

Les restrictions dÕutilisation de nombreux mŽdicaments (IRCT et autres maladies)

Une surveillance et risques liŽs ˆ lÕabord veineux/cathŽter

3 demi-journŽes bloquŽes par semaine ou technique ˆ domicile permanente faisant Ç entrer la maladie ˆ la maison È

DŽplacements et voyages difficiles et la nŽcessitŽ dÕune rŽservation dÕune place en centre en cas de sŽjour de vacances

La livraison des poches de dialyse sur le lieu de vacances

6.4.3. Aspects sociaux de la dialyse

La prise en charge est ˆ 100% au titre dÕune ALD. LÕIRC peut dŽboucher sur une invaliditŽ.

Un dossier administratif pour les vacances est nŽcessaire. Les CPAM ne prennent en charge que 2 mois par an maximum ˆ lՎtranger remboursŽs par lÕAssurance maladie.

La reprise dÕun travail peut tre difficile : temps partiel, dŽplacements, pŽnibilitŽ. LÕisolement social est un facteur aggravant (nutrition/dŽpression).

DifficultŽs de SSR et dÕHEPAD en cas de besoin : facturation/transport et absence de formation des soignants

NŽcessitŽ dÕun suivi social de proximitŽ

7.   Et la transplantation ?

LÕIndication est ˆ discuter au cas par cas avec lՎquipe de transplantation.

Il nÕexiste que peu de contrindications : cancer Žvolutif, ‰ge (70 ou plus), diabte multicompliquŽ, affection neuro/psy sŽvreÉ

Elle implique une prŽparation exhaustive conjointe ˆ la dialyse pour limiter le temps dÕattente (18 ˆ 50 mois)

Actuellement, plus de 90% de greffons restent fonctionnels ˆ 10 ans du fait des progrs des immunosuppresseurs et des protocoles initiaux post-transplantation.

Le suivi de proximitŽ est assurŽ par lՎquipe nŽphrologique initiale.

Les risques ˆ long terme sont, le retour en dialyse, les cancers secondaires aux immunosuppresseurs et lÕathŽrome.

8.   Conclusions

Maladie chronique irrŽversible mais sournoise et asymptomatique mme ˆ un stade avancŽ

R™le du mŽdecin gŽnŽraliste, Žtape clŽ et prŽcoce :

Une Žducation des patients nŽcessaire en raison

Le nŽcessaire suivi rapprochŽ et attentif des insuffisants rŽnaux ‰gŽs et polypathologiques chez qui la dialyse peut constituer une agression supplŽmentaire